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La dernière colonisation
Au début du 19ième siècle, les colons sont à la recherche de nouvelles terres. La dernière colonisation du territoire au nord de Montréal à amené nos ancêtres jusqu’à St-Jean-De-Matha et la rareté des terres les pousse encore plus loin vers le nord, aux pieds des Laurentides. Les villages de St-Zénon, Saint-Damien et Sainte-Émélie-de-l’Énergie sont donc fondés au milieu du 19ième siècle par ces hommes et femmes, vaillants et courageux. On y retrouve alors une économie basée sur l’agriculture et l’exploitation forestière.
On ouvre des chemins de colonisation dans les montagnes, mais très peu de colons s'y établissent. Ces chemins sont encore bien là aujourd'hui. Ils parsèment le territoire sur des dizaines de kilomètres et permettent l'accès à une nature encore sauvage composée de rivières et de lacs. Ça et là les promeneurs qui s'aventurent découvriront les vestiges d'habitations datant du début du siècle dernier et de la fin du 19 siècle.
Ce fut la dernière colonisation vers le nord dans cette région du Québec.
« Le 16 janvier (1882), Louis Cyr et Mélina Comtois se marient. Il part ensuite dans les chantiers, engagé par un nommé Drapeau, à la Crique à David, à dix lieues de Saint-Jean-de-Matha. Il "claire" les chemins, tâche difficile. Avec les bûcherons, il tire au bâton, et mange comme quatre (un plein chaudron de beans). Son salaire est peu élevé: 10 à 13$ par mois. Son patron le voyant soulever une énorme épinette lui dit qu'il pourrait faire plus d'argent ailleurs (LC p. 91). Il soulève une charrette chargée de billots et accomplit d'autres exploits. On vient de partout (même des Canadiens-français du Manitoba, profitant d'un voyage à Montréal) pour voir le jeune homme (BW976). »
Les Chalets de LaFlèche
Au début des années 2000, la vocation des lieux débute sa transformation vers un usage de villégiature. La pourvoirie met officiellement fin à ses activités de pêche en 2010. Les chalets deLaflèche, clin d’œil à la ceinture fléchée portée par nos ancêtres coureurs des bois, est né de cette transformation.
Pour ceux et celles qui nous suivrons, pour les défricheurs et bâtisseurs d’autrefois, nous souhaitons préserver ces lieux.
Les premiers pêcheurs
Les premiers habitants de Ste-Émélie-de-l’Énergie parcourent les forêts environnantes. On veut explorer le territoire et découvrir ses richesses naturelles. On découvre la tumultueuse rivière noire qui serpente toute la région et plus localement, la rivière David qui alimente la rivière Noire. En suivant un des affluents de la rivière David, à moins de 10 km du village, on découvre alors 2 lacs qui regorgent de truites. Sur le premier relevé cartographique de la région effectué par James W. Martin en 1855, l’un de ces 2 lacs est nommé « Lac à la truite ». Poissonneux, il sera renommé plus tard « Lac Riche » (lire riche en truites) et l’on nommera le lac voisin, jusque là sans nom, le « Lac Pauvre ». Les 2 lacs deviennent un lieu de pêche reconnu dans la région. Le chemin actuel qui se rend aux 2 lacs est le sentier original que prenaient les habitants pour se rendre aux lacs, c’est un chemin de colonisation .
Le chemin menant au domaine
Dans la deuxième moitié du 19ième siècle, on utilise la rivière David pour le transport du bois. Un barrage a été construit au « Crique-à-David » et un chemin doit y être aménagé et entretenu pour le passage des hommes et du matériel. On y engage alors un jeune homme nommé Louis-Cyr pour bûcher les chemins. Dans sa biographie, on peut lire:
Le club de pêche privé de Ste-Émélie
Au début du 20ième siècle, les premiers camps de pêche se construisent au Lac-Pauvre. Peu à peu, le nombre de pêcheurs augmente et ces derniers s’organisent de sorte que dans les années 50, le Lac-Pauvre et le Lac-Riche constituent un club privé de pêche comme il y en avait plusieurs à l’époque au Québec. Le chemin de colonisation se rendant aux lacs est entretenu par le Club et l’accès aux 2 lacs est limité aux membres du club. Maurice Duplessis, ancien Premier ministre du Québec et le légendaire Maurice Richard y passèrent de mémorables soirées.
La Pourvoirie du Crique-À-David
Au début des années 70, le gouvernement abolit les club de pêche privés. Les propriétaires forment alors « l’Association des propriétaires du Lac-Pauvre et du Lac-Riche » qui exploite la « Pourvoirie du Crique-à-David ». Signe des temps, le chemin de colonisation, défriché en partie par Louis Cyr, a été municipalisé en 2005, mais pas en totalité. Le dernier kilomètre de chemin se rendant aux 2 lacs, entretenu aux frais des membres de l’association, demeure privé.
Notre histoire…
histoire…
Les "camps de pêche" sont maintenant choses du passé sur la montagne. Autrefois les gens venaient "en haut" pour pécher, aujourd'hui, ils y viennent pour la beauté et la tranquillité des lieux.
Club de pêche privé de Ste-Émélie. Archives nationales du Québec
Pêche sur le lac Pauvre années 60. Archives nationales du Québec
Club de pêche privé de Ste-Émélie (le Thuya). Archives nationales du Québec
Pisciculture du club de pêche privé de Ste-Émélie. Archives nationales du Québec
Le Saget, ancienne résidence du gardien du club de pêche.
Colons Lanaudois. Archives nationales du Québec
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Plans du domaine et des chalets |